Le film raconte, suite à une collision d’astéroïdes, un temps court et suspendu vécu à trois échelles. Celle de roches cosmiques, d’un homme qui perd sa femme, et d’une plante à la fenêtre. Libérée lors du Big Bang il y a des milliards d’années, la matière s’est muée en poussière d’étoile, en planète, avant de faire de nous ce que nous sommes. “Dix Puissance Moins Quarante-trois seconde” raconte ce voyage de l’invisible. La poussière à l’image en est la métaphore, la matrice des formes du vivant. J’ai voulu interroger la trace que laisse en nous ces transformations de matières successives qui nous constituent. Comment cela nous relie-t’il à un monde qui n’est que collisions d’atomes, recombinaison du minuscule.
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